François-Nicolas L’Hardy est le directeur de site de l’Hôtel Fontfreyde. Après 18 années au CAP (l’association de Brest du Centre Atlantique de la Photographie), il a rejoint le centre photographique de Clermont-Ferrand en 2016. Dans cet épisode, il nous explique ses apprentissages dans une structure associative et dans un lieu à régie municipale, mais aussi l’évolution de ses missions depuis la programmation d’exposition, la logistique et la régie jusqu’à la gestion d’une équipe de 5 personnes à Clermont-Ferrand. Nous avons aussi abordé la pratique photographique de son père en tant qu’ornithologue qui a été un déclencheur dans sa propre pratique photographie et qui l’accompagne dans sa propre pratique photographique. Nous sommes aussi revenus sur l’influence de l’intelligence artificielle sur les artistes, l’importance de s’entourer de personnes avec lesquelles on peut dialoguer sur ce qu’on aime même si l’on ne les voit pas souvent, car certaines relations peuvent mener à des projets d’expositions plusieurs années plus tard. Bonne écoute!
01’ – Sa formation universitaire en histoire de la photo, l’apprentissage de la technique argentique par le biais de son père zoologiste et ornithologue et son expérience de photographe
06’40 – Son passage de la prise de la vue à l’organisation d’expositions (Artothèque d’Angers, les galeries de la Fiac) et son arrivée à l’association: Centre Atlantique de la Photographie en 1998.
09’23 – Le CAP: son histoire, ses enjeux et fragilités
14’30 – Son départ à Clermont-Ferrand en tant que directeur de l’hôtel Fontfreyde. L’histoire du centre photographique né en 2010 dans un bâtiment historique du 16e siècle du centre-ville. Le lieu est en régie municipale et l’équipe est constituée de 5 personnes.
21’40 – L’évolution de l’organisation de ses missions: à son arrivée, il était très concentré sur la programmation, la régie et la logistique. Maintenant, il a une programmation à deux ans et il a plus de temps pour la gestion d’équipe.
26’30 – Il n’a pas de contrainte de thématique concernant la programmation. Il souhaite montrer la diversité de la photographie et faire des collaborations comme celui avec le festival du court-métrage pour parler au plus de monde. Aussi, la ville de Clermont-Ferrand héberge un artiste par an et une exposition suit chaque résidence. Marcher dans l’histoire andré Kertez en 2022 en aujourd’hui Anne-Lise Broyer avec son journal de l’œil.
30’ – Il garde un projet personnel en tête: faire une série en reprenant les archives des photographies scientifiques de son père et les retravailler pour leur donner une nouvelle forme.
34’40 – L’intelligence artificielle influence et va influencer les artistes dans les prochaines années. La réalisation d’une exposition n’est jamais une évidence, il faut du temps pour articuler les choses entre elles. Je connais le travail d’Anne-Lise Broyer depuis longtemps et il m’a fallu 20 ans pour faire une exposition avec elle.
40’15 – La question du réseau: il est important de s’entourer de personnes avec lesquelles on peut dialoguer sur ce qu’on aime.
Le site de l’Hôtel Fontfreyde : https://clermont-ferrand.fr/hotel-fontfreyde-centre-photographique
Le LinkedIn de François-Nicolas l’Henry : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7ois-nicolas-l-hardy-65374216
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