Kinuko Asano est directrice artistique à la Galerie Écho 119 et directrice artistique indépendante. Dans cet entretien, elle nous explique en quoi consiste son quotidien à la galerie, ses différents projets et aussi ses origines franco-japonaises. Et dans cet épisode spécial Japon, elle est revenue sur les différences qu’elle voit entre les scènes photographiques française et japonaise. En particulier : le peu de reconnaissance et de valorisation des photographes japonais au niveau national et le fait que les photographes japonais ont la culture du livre et moins celle du tirage comme en occident. Bonne écoute !
01’ – Qui est Kinuko Asano ? Sa famille franco-japonaise, sa formation et ses expériences professionnelles : au studio Rouchon, au studio Janvier et chez un photographe à Hong Kong.
10’30 – Le studio de direction artistique Studio 3 pièces et ses projets pendant 5 années : édition, magazine, logo, etc.
12’33 – Sa formation l’ICP à New York et sa découverte de l’editing qui combine la photo et la direction artistique.
17’ – Elle rejoint la galerie et librairie photographique parisienne Écho 119 en 2017 dont la directrice est sa mère. Ancrage avec le Japon avec la fondatrice Noëlle Colin qui vit entre les deux pays. La galerie est réputée pour les livres vintages japonais et expose aussi des artistes engagés.
21’ – En tant que directrice artistique elle est chargée de l’identité visuelle de la galerie et librairie : programmation des expositions, réalisation de tous les visuels de la galerie et édition de livres. L’équipe de la galerie : Léna Futel, Audrey Bangou, un/e alternant/e, Noëlle colin et précédemment Khenory Sok.
24’ – Les challenges de travailler en famille.
27’30 – La préparation d’une exposition : 1. Choisir le thème et l’artiste. 2. Choisir les œuvres avec l’artiste en prenant en compte ce qui va parler au public de la galerie. 3. Choisir la scénographie. 4. Mettre en place un planning. 5. Mettre en place la production des tirages et l’encadrement. 6. Choisir les prix des œuvres. 7. Contacter la presse. 8. Préparer la communication sur les réseaux sociaux et en dehors (création d’affiches, d’invitations, de newsletters).
30’ – Elle réalise aussi des missions en freelance en parallèle de la galerie comme la réflexion sur la photo contemporaine japonaise pour les Rencontres de Gaspésie pour l’édition de 2023.
33’30 – Ses liens avec le japon. Elle a habité au japon pendant 10 ans. Son intérêt pour la photographie japonaise est arrivé avec la rencontre avec le livre photo.
35’ – Les différences entre la scène française et japonaise : La scène japonaise est très dynamique, mais peu de reconnaissance et de valorisation au niveau national.
38’ – Le livre photo au japon. Auparavant, les photographes faisaient des tirages pour l’imprimeur alors qu’en occident on avait la tradition du tirage.
47’- Les évolutions dans le milieu de la photographie japonaise : retour de la photo documentaire/sociale qui était présente dans les années 50-60 au Japon.
51’- Exploration de sujet japonais par des photographes français que des Japonais n’auraient pas explorés.
56’ – 3 Conseils : 1 – Bien se renseigner sur la galerie à qui on envoie son travail pour être sûr d’être pertinent. 2 – Envoyer des PDF légers ou des liens vers son site. 3 – Répondre à des appels à projets.
Le site de la Galerie Echo 119 : https://www.galerieecho119.com/
Le LinkedIn de Kinuko Asano : https://www.linkedin.com/in/kinuko-esther-asano-4a13511b/
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