Sergey est né à Kerch, en Crimée. Cette péninsule abritant la flotte militaire russe sur les bords de la mer Noire appartenait alors à la République d’Ukraine. Jusqu’en 2014, quand la région fut rattachée à la Russie.
Mais peu importe pour Sergey Maximishin d’où il vient. Il est slave avant tout. Voici bien longtemps d’ailleurs qu’il a quitté sa terre natale pour poursuivre à Léningrad (aujourd’hui Saint-Petersbourg) des études de physique. La photographie ? Elle est venue à lui par hasard au cours de son service militaire où on le propulsa reporter des armées. Depuis la chute du communisme, il n’a de cesse de photographier la schizophrénie d’un peuple, de son peuple.