« Disperser l’horreur pour en proposer une forme poétique et aller vers une quête de délivrance »
Ce fut une joie réelle de rencontrer Jean-Michel André. J’avais beaucoup aimé son travail « BORDERS » exposé aux Rencontres d’Arles en 2021. Les photos sont restés ancrées dans ma mémoire. Le livre est édité chez Actes Sud.
Il publie aujourd’hui un livre « Chambre 107 » à nouveau aux éditions Actes Sud.
Je ne le connais pas mais les réseaux sociaux ont du bon, je lui écris, il me répond et nous nous rencontrons.
Entre temps, j’ai lu le livre. C’est un magnifique travail lié à son histoire personnelle : l’assassinat de son père dans un hôtel à Avignon.
Jean Michel André avait 7 ans, il dormait dans la chambre d’à coté. Dis comme cela, cela sonne comme un horrible fait divers.Mais ce que ce photographe de 48 ans a composé avec sa photographie et les documents qu’il a consulté, exploré, travaillé pour fuir le pathos est magnifique.
C’est un travail de création, de réappropriation de ce drame, de son drame. Le fait divers s’efface sur la surface du papier photographique
Avec Chambre 207, il se déleste d’un poids énorme.
Des anges gardiens viellent sur lui pour ce projet qui a mis du temps à voir le jour :
- Marcel Fortini qui a reçu le photographe en résidence en corse, il est le directeur et fondateur du centre méditerranéen de la photographie.
- Anne Lacoste, directrice del’Institut pour la photographe à Lillequi propose l’exposition au Musée de l’hospice Comtesse à Lille.
- Françoise Bornstein sa galeriste« Sit Down »
- Clément Chéroux qui a signé la postface.
- le CNAP
- Wilfried N’Sondé,écrivain et frère de coeur de Jean-Michel André.
et bien sur Actes Sud qui édite le livre.
Ce podcast « Sur le vif » est sur Tipeee, avec le lien ICI pour soutenir ce travail.
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