Il faut écouter la voix colorée d’Alain Keler raconter ce livre qui assemble 40 années de photographies sur nombre de théâtres de guerre, dans une honnêteté remarquable et le suivre, livre sous les yeux, dérouler le fil qui relie sa vie personnelle – notamment ce lien profond et aimant à ses parents – et ce qui l’attache au monde bouleversé de ses missions au Guatemala, Salvador, Iran, Chine, Pologne, Tchétchénie, Israël, Cisjordanie, Crimée, Kosovo, Albanie, Russie, Roumanie, Slovaquie, Serbie et la banlieue parisienne…