Michel Slomka est un photographe de l’Agence Myop.
Je découvre son travail pour la première fois et je suis fortement marquée.
Il s’attaque à cette question « Comment photographier la disparition ».
« Tout entier, tu es tissé de ce qui s’est tu »
Il part d’un lieu où en apparence, il n’y a plus rien : Birkenau. C’est une zone de bois et de champs.
Mais, et par exemple, le rail existe encore dans la végétation, comme oublié sur une zone de 500 mètres, il perce au présent.
Le passé demeure, il ne disparait pas.
Le passé est présent de manière fragmentaire, cachée. Ce sont ces fragments du passé que Michel Slomka nous restitue dans « Birkenau, une écologie de la mémoire ».
« Le pays entier esr devu un pays de cendres »
Dans ce « Sur le vif » réalisé dans la salle d’exposition, LA GALERIE DU CROUS DE PARIS,pendant Photo Saint Germain, Michel Slomka vous parle du projet, comment il l’a réalisé, pourquoi et à la toute fin il évoque le statut du livre photo en 2024. Il aimerait qu’une maison d’édition qui ne soit pas spécialisée en photographie prenne à bras le corps le projet car les mots du livret sont aussi importants que les photos.
« Tu es notre désert et nous te savons peuplé »
Le photographe salue CADRE EN SEINE et son tireur Vincent.
Il remercie bien sûr le CNAP qui a soutenu le projet et produit l’exposition.
Commissariat : Pascal Beausse et Aurélia Mercadier.
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